Jésus-Christ lui dit : "Retourne dans ta maison, et raconte tout ce que Dieu t’a fait". Luc 8:39

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vendredi 6 juin 2025

TROUVER MON IDENTITE : Des ténèbres à la lumière !

"Je suis une femme relevée par la grâce et fille du Dieu vivant, connue, aimée, appelée"  

"Vous, au contraire, êtes une génération choisie, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple qui appartient à Dieu, afin que vous annonciez les louanges de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière." 1 Pierre 2:9. 

Quelle est mon identité ? Marocaine ? Sahraouie ? Française ? 

Pendant des années, je me posais cette question sans trouver de réponse claire. 

Je suis née au Maroc, dans une famille sahraouie engagée dans le combat pour l’indépendance du Sahara occidental. À cinq ans, j’ai quitté le Maroc pour la France.

C’est en France que mon enfance a été marquée par l’effervescence politique : réunions régulières à la maison, visites de journalistes, d’ambassadeurs, de figures influentes… Nous étions sous surveillance. Lors d’un déplacement du roi du Maroc en France, la police avait même perquisitionné notre logement familial.

Très tôt, je me suis définie par mes origines sahraouies. Mon appartenance à une grande tribu me donnait un sentiment d’héritage fort, une place, un nom. 

Petite, j’ai visité les camps de réfugiés sahraouis en Algérie pour tenter de mieux comprendre mon peuple, mon histoire, mes racines. Mais en grandissant, tout est devenu plus confus. 

Adulte, j’ai voyagé trois fois au Maroc. Malgré le lien de naissance géographique, je ne m’y suis jamais sentie chez moi. Aucune attache. Aucune reconnaissance. 

Je vivais en France, pays qui m’avait accueillie en tant que réfugiée politique, éduquée et naturalisée me tolérait mais jamais pleinement acceptée. Intégrée, oui. Aimée, non. Dans l’administration, à l’école, dans le monde du travail : je restais "étrangère". 

Alors, qui étais-je vraiment ?

Une Sahraouie déracinée ?

Une Marocaine de passage ?

Une Française sans racines ?

Je vivais entre plusieurs appartenances, sans jamais trouver la mienne.


Une rencontre inattendue

Une nuit, à quarante ans, assaillie par une atmosphère ténébreuse qui avait trop duré, j’ai eu un songe. 

J’ai vu au dessus de mes yeux, un homme de belle figure, indescriptible, assis sur un trône, calme et jeune, doux et plein d’autorité. À Sa gauche se tenait un être en robe blanche, immense, peut-être un ange ?

Les deux me fixaient, mais c'est surtout l'homme assis sur le trône qui captivait mon attention. J'étais interrogative et confuse. Le trône, tout comme l'être à sa gauche, s’inclina alors, afin de se mettre à ma portée. L’homme sur le trône m’a souri. Puis, je me suis réveillée.

Ce rêve m’avait profondément troublée. Je savais que ce n’était pas une simple image. C’était bien réel !

Qui était-ce ?…c’était Dieu, m’avait-on dit. Mais… ce n’était pas le Dieu que j’avais appris à nommer. 

Et doucement, la vérité s’est imposée : l’homme que j’avais vu, c’était Jésus ! Pas un guide moral, pas un prophète, mais Le Fils du Dieu vivant ! Celui que je priais dans le secret sans Le connaître m’était apparu. Il n’était pas lointain. Il était vivant, puissant, personnel ! Et Il m’appelait.


Une identité nouvelle -  Esaie 43:1

Cela avait commencé à bousculer, pas seulement mes croyances, mais mon identité tout entière. Ce que je cherchais depuis toujours — cette paix, cette appartenance, cette ADN spirituelle — je l'ai trouvé en Lui, en Jésus-Christ ! Avec le recul, je vois que Sa main m'avait portée depuis le commencement. Il m'avait protégée, guidée, aimée, même quand je ne connaissais pas encore Son nom. Et quand le moment est venu, Il s'est révélé.  Esaie 49:16. 


Une nouvelle créature

Depuis, je ne suis plus définie par une nation ou un héritage. 

Je suis une femme relevée par la grâce et fille du Dieu vivant, connue, aimée, appelée, galates 4:7. 

Je suis chrétienne et disciple de Jésus. 

Mon identité est en Christ — et en Lui seul. 

Il est plus que tout : Il est MON SEIGNEUR ET MON DIEU.  Jean 14:6 : « Je suis Le Chemin, La Vérité et la Vie. Nul ne vient au Père que par Moi ».


Kroura

lundi 19 mai 2025

DU REJET A L 'ADOPTION ! Transformation personnelle

« DIEU m'a révélé ma valeur en tant que femme dans Son cœur et dans Son œuvre » 

Je suis née en 1962 à Paris, au sein d'une famille de commerçants. Mon frère, Paul, a vu le jour en 1963, avant que nos parents ne se séparent alors que nous étions encore très jeunes. Chacun d'eux a refait sa vie, faisant de moi l’aînée d’une fratrie de six enfants.

La séparation de nos parents et leurs remariages ont profondément bouleversé notre existence. Nous avons vécu dans un état de déséquilibre constant, ne nous sentant chez nous nulle part, psaume 27:10. Chaque année, nous changions de domicile, de région, et d’école, mon papa cherchant désespérément un endroit où nous pourrions nous stabiliser.

Mon père aurait souhaité un fils en premier, mais il a eu une fille ! Mon frère, en proie à son mal-être, attirait toute l’attention de notre père, me laissant souvent dans l'ombre. Papa me répétait : « Tu es l'aînée, tu dois montrer l’exemple et être forte. » J’ai donc fait de mon mieux pour répondre à ses attentes. Un jour, mon père a décidé de me couper les cheveux très courts, une action qui m'a semblé comme une amputation de ma féminité. Il ne réalisait pas l'impact que cela avait sur moi.

Les années ont filé, entre espoirs et désillusions. Adolescente, j'ai quitté la maison, vivant chez ma mère, lorsque j’ai rencontré le père de mon fils. Je pensais qu'en me mariant, je pourrais combler le vide en moi. Les deux années précédent notre union, entre mes 16 ans et notre mariage, ont été marquées par un profond malaise. Des mois durant, je dormais des journées entières et ne sortais de mon lit que pour manger, perdue et ne sachant pour qui ou pour quoi vivre. Nous nous sommes mariés en 1980, et mon fils est né en 1983. Quelques années plus tard, j’ai divorcé.

J’ai vécu avec un sentiment de rejet, craignant d’être abandonnée. Je rejetais les autres avant qu'ils ne puissent me blesser. Je n'avais pas une bonne image de moi en tant que femme. J'ai connu le mépris des hommes, et en retour, j'en venais à les mépriser moi-même inconsciemment. Ma vie était un combat permanent contre mes peurs, me considérant comme un objet, cherchant désespérément à être aimée, ayant besoin de tout contrôler. Cela m’a entraînée vers l'occultisme, la drogue, et une existence tumultueuse. Tout ce que je construisais finissait par s’effondrer ou par être détruit par mes propres mains. Tel était le cours de mon existence.

Puis, en 1996, mon frère Paul est décédé à 33 ans, d'une « fausse route ». En 1999, mon père s'est suicidé, et un an plus tard, mon second mari a failli mourir d’un œdème pulmonaire, mais, grâce à Dieu, il s'en est sorti.

C'est durant cette période que j'ai rencontré mon Sauveur et Seigneur, Jésus-Christ. En décidant de le suivre, j'ai fait l'expérience de la nouvelle naissance, recevant le pardon pour mes péchés et laissant mon passé derrière moi. Dieu m’a accueillie comme Sa fille, jean 6:37, m'offrant une nouvelle espérance, guérissant mes blessures, psaume 147:3, Il m’a appris à pardonner et m’a révélé ma valeur en tant que femme dans Son cœur et Son œuvre. En somme, Il m’a comblée de Son Amour.

Aujourd'hui, je ne suis plus la personne que j'étais. Ma transformation est en cours, et je vis des expériences merveilleuses. J'ai reçu bien plus que ce que j'aurais pu imaginer, car Dieu est riche en amour pour Ses enfants qui se confient en Lui.


Mireille