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vendredi 6 juin 2025

DELIVREE DE L'ESCLAVAGE « Il n’est jamais trop tard »

« Il n’est jamais trop tard »  


C'est à l'âge de 11 ans que j'ai consommé du "Tramadol" pour la première fois.

Mais ce que j’ai ressenti ce jour-là allait bien au-delà d’un simple soulagement. Mon corps s’est comme engourdi, et j’ai été envahie par une sensation de bien-être profonde, presque irréelle. Pour la première fois de ma vie, je me sentais en paix… presque heureuse. Ce moment d’euphorie, je ne l’ai jamais oublié. Il est devenu un refuge illusoire, une échappatoire à un vide intérieur que je ne savais pas nommer.

À partir de là, j’ai commencé à prendre du "Tramadol" régulièrement. D’abord pour apaiser la douleur, mais aussi et surtout pour retrouver cette sensation de bonheur fugace. Très vite, mon corps a développé une tolérance. Un comprimé ne suffisait plus. Puis deux, puis trois… jusqu’à huit par jour. Je jonglais avec les doses, cherchant un équilibre que je ne trouvais jamais. Ce médicament était devenu une prison. J’étais dépendante, perdue, fatiguée.

Le jour où j’ai découvert que j’étais enceinte de ma fille, une peur immense m’a saisie. Je craignais les conséquences de ma consommation sur sa santé, et je me sentais terriblement coupable. Mais au-delà de cette crainte pour mon enfant, je n’en pouvais plus moi-même. J’étais brisée intérieurement, incapable de me libérer.

Alors j’ai fait ce que je n’avais encore jamais fait avec autant de force : j’ai crié à Dieu.

Chaque jour, je Lui ai adressé des prières sincères, parfois silencieuses, parfois en larmes, mais toujours profondes. Je Lui ai demandé de protéger mon enfant… et de me délivrer moi aussi.

Et le Seigneur a répondu.

Ce que mes innombrables tentatives, marquées par la souffrance, la violence et l’impuissance, étaient incapables de produire, Dieu l’a accompli d’un seul acte de grâce.

Moi qui, à chaque sevrage, traversais des douleurs atroces dans le dos, les muscles, les articulations, jusque dans les dents cette fois, je n’ai rien ressenti.

Aucune douleur. Aucun manque.

J’ai été délivrée du jour au lendemain.

Aujourd’hui, je suis totalement libre. Ma fille est en bonne santé, et moi, je vis dans la paix de Dieu, sans dépendance, sans peur. Ce que les hommes n’ont pas pu faire pour moi, Jésus l’a fait d’un seul geste d’amour.

Je témoigne de cette délivrance pour rendre gloire à Dieu, et pour dire à celui ou celle qui lit ces lignes :

- Il n’est jamais trop tard.

- Tu n’es jamais trop loin.

- Ce que Dieu a fait pour moi, Il peut aussi le faire pour toi.

« Le Seigneur est proche de ceux qui ont le cœur brisé, et Il sauve ceux qui ont l’esprit abattu. » Psaume 34:18.


Yacine