"Je
suis une femme relevée par la grâce et fille du Dieu vivant,
connue, aimée, appelée"
"Vous, au contraire, êtes une génération
choisie, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple qui
appartient à Dieu, afin que vous annonciez les louanges de celui qui
vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière." 1 Pierre 2:9.
Quelle
est mon identité ? Marocaine ? Sahraouie ? Française ?
Pendant
des années, je me posais cette question sans trouver de réponse
claire.
Je
suis née au Maroc, dans une famille sahraouie engagée dans le
combat pour l’indépendance du Sahara occidental. À cinq ans, j’ai
quitté le Maroc pour la France.
C’est
en France que mon enfance a été marquée par l’effervescence
politique : réunions régulières à la maison, visites de
journalistes, d’ambassadeurs, de figures influentes… Nous étions
sous surveillance. Lors d’un déplacement du roi du Maroc en
France, la police avait même perquisitionné notre logement
familial.
Très
tôt, je me suis définie par mes origines sahraouies. Mon
appartenance à une grande tribu me donnait un sentiment d’héritage
fort, une place, un nom.
Petite,
j’ai visité les camps de réfugiés sahraouis en Algérie pour
tenter de mieux comprendre mon peuple, mon histoire, mes racines.
Mais en grandissant, tout est devenu plus confus.
Adulte,
j’ai voyagé trois fois au Maroc. Malgré le lien de naissance
géographique, je ne m’y suis jamais sentie chez moi. Aucune
attache. Aucune reconnaissance.
Je
vivais en France, pays qui m’avait accueillie en tant que réfugiée
politique, éduquée et naturalisée me tolérait mais jamais
pleinement acceptée. Intégrée, oui. Aimée, non. Dans
l’administration, à l’école, dans le monde du travail : je
restais "étrangère".
Alors,
qui étais-je vraiment ?
Une
Sahraouie déracinée ?
Une
Marocaine de passage ?
Une
Française sans racines ?
Je
vivais entre plusieurs appartenances, sans jamais trouver la mienne.
Une
rencontre inattendue
Une
nuit, à quarante ans, assaillie par une atmosphère ténébreuse qui
avait trop duré, j’ai eu un songe.
J’ai
vu au dessus de mes yeux, un homme de belle figure, indescriptible,
assis sur un trône, calme et jeune, doux et plein d’autorité. À
Sa gauche se tenait un être en robe blanche, immense, peut-être un
ange ?
Les
deux me fixaient, mais c'est surtout l'homme assis sur le trône qui
captivait mon attention. J'étais interrogative et confuse. Le trône,
tout comme l'être à sa gauche, s’inclina alors, afin de se mettre
à ma portée. L’homme sur le trône m’a souri. Puis, je me suis
réveillée.
Ce
rêve m’avait profondément troublée. Je savais que ce n’était
pas une simple image. C’était bien réel !
Qui
était-ce ?…c’était Dieu, m’avait-on dit. Mais… ce
n’était pas le Dieu que j’avais appris à nommer.
Et
doucement, la vérité s’est imposée : l’homme que j’avais vu,
c’était Jésus ! Pas un guide moral, pas un prophète, mais Le
Fils du Dieu vivant ! Celui que je priais dans le secret sans Le
connaître m’était apparu. Il n’était pas lointain. Il était
vivant, puissant, personnel ! Et Il m’appelait.
Une
identité nouvelle - Esaie 43:1
Cela
avait commencé à bousculer, pas seulement mes croyances, mais mon
identité tout entière. Ce que je cherchais depuis toujours —
cette paix, cette appartenance, cette ADN spirituelle — je l'ai
trouvé en Lui, en Jésus-Christ ! Avec le recul, je vois que Sa main
m'avait portée depuis le commencement. Il m'avait protégée,
guidée, aimée, même quand je ne connaissais pas encore Son nom. Et
quand le moment est venu, Il s'est révélé. Esaie
49:16.
Une
nouvelle créature
Depuis,
je ne suis plus définie par une nation ou un héritage.
Je
suis une femme relevée par la grâce et fille du Dieu vivant,
connue, aimée, appelée, galates
4:7.
Je
suis chrétienne et disciple de Jésus.
Mon
identité est en Christ — et en Lui seul.
Il
est plus que tout : Il est MON SEIGNEUR ET MON DIEU. Jean
14:6 : « Je suis Le Chemin, La Vérité et la Vie. Nul ne
vient au Père que par Moi ».
Kroura